Quel lien entre psychomotricité et nutripuncture ?

Pour  la psychomotricité comme pour la nutripuncture, le corps est au centre de la pratique.
Le corps vécu, comme l’émanation concrète de l’identité du sujet, le corps que « JE SUIS » et non  « le corps  que j’ais ».

En effet, pour ces deux pratiques thérapeutiques,  le bébé devient un sujet au travers  de l’expérience du mouvement( proprioception), et par les perceptions de  ses 5 sens , dans la relation  affective avec la personne qui s’occupe de lui.

En psychomotricité comme en nutripuncture, l’inter-action de ces trois champs
( moteurs, sensoriel et affectif), est essentielle pour l’épanoissement du sujet et pour sa construction identitaire.

Et ce processus évolutif continue tout au long de la vie de l’être humain :

Le « SUJET » n’est pas une  « acquisition »,  définie le jour de ses 18 ans, mais une entité sans cesse en devenir, par le processus même de la Vie.

C’est avec ce regard que le thérapeute, psychomotricien ou nutripuncteur, approche la personne.
Il observe :

  • est- elle orientée dans l’espace ? est elle latéralisée ?,a- t –elle un schéma corporel conforme à la réalité anatomique ? sa proprioception est- elle intègre ? comment elle ancrée dans un lieu ?, comment se positionne t elle dans le temps ?, comment habite- elle et exprime –t- elle son corps sexué ?,
  • exprime- t- elle son identité ou est-elle prisonnière des mécanismes du mimétisme familial ?
  • comment communique- t- elle avec son environnement ?, ses gestes sont –ils en phase avec sa voix ? comment se projette – t-elle dans l’avenir ? quel est son potentiel imaginaire, son potentiel de désir et de projection ? comment peut elle accepter le mouvement propre à  la  vie sans rester liée à des évènements passés plus ou moins traumatisants ?
  • Sont-ils intégrés ?
  • Comment reste t elle encore dans le mouvement, quelque soit son âge ?

Pour ces deux pratiques, la devise «  Vita est in motu » ( la vie est dans le mouvement), est primordiale.